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  • Photo du rédacteurarsinoeduponchel

La fille de l’eau

Galbe fluide sur la crête de la vague,

Elle dansait, éternelle,

Naïade invisible à ceux qui ne peuvent

Changer de regard sur l’essence de l’Univers.


Elle parlait par embruns le langage des baleines,

Et j’ai tenté de l’imiter, en naïve sirène

A la terre liée par le sang et la chair

Quand en gerbes d’écume elle enlaçait le ciel.


Que l’âme revienne et me fasse silence !

Je savais bien que j’étais femme

Et que les êtres élémentaires des mers

Appartenaient à d’autres fiefs ;


Mais dans ses yeux d’enfant sauvage

J’ai vu luire l’espérance

Et l’envie de raviver des liens

Avec les filles de la Terre.


Ainsi sur ma peau crée l’écume

En phrases lentes d’un vieux langage

Qui me parlent des rêves du sel

Et des empires de la mer.

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